Présentation de l’événement
La Semaine de la langue française et de la francophonie a été créée en 1995 à l'initiative du ministère de la Culture. Cet événement, organisé chaque année autour du 20 mars, journée internationale de la francophonie, est important pour l’identité francophone. Car la langue française fédère un gigantesque espace culturel, commun aux 270 millions de francophones et à tous les amoureux du français. Qui, en cette occasion, peuvent fêter la langue française et lui manifester leur attachement. Durant cette Semaine, des milliers de manifestations sont organisées en France et à l'étranger : ateliers d’écriture, concours de poésie, dictées, compétitions de slam, conférences, débats, expositions, etc. Ces manifestations sensibilisent le grand public à la richesse et à la diversité de la langue française, et permettent de stimuler son appropriation.La thématique de cette 22e édition
Cette année, la Semaine met à l’honneur le numérique et invite à s’approprier le vocabulaire du monde virtuel. Ce choix met l’accent sur le fait que le français moderne, parlé et écrit depuis le XVIIe siècle, est en constante évolution. Il sait s’adapter aux contextes et usages technologiques, inventer de nouveaux termes et s’enrichir de nouveaux sens, sans devoir emprunter des mots ou expressions aux autres langues. Ainsi, tout ce qui concerne les nouvelles technologies peut se dire en français ! La preuve : - Les mots les plus courants ont été francisés : « ordinateur », « (fond d’) écran », « souris », « clavier », « logiciel », « toile », « disque dur », « fichier », « dossier », « téléchargement », « imprimante », « mot de passe », « police (d’écriture, ou de caractères) », « icône », « arobase », etc. - Au Québec, le « courriel » ou « courrier électronique » remplace le cousin anglais « email ». - Depuis 2011, le mot « tablette » est officiellement entré dans la langue française, en remplacement de l’anglais « pad » ou « touch screen tablet ». - Le terme « nomophobie » a fait son entrée dans l’édition 2017 du Petit Robert ; il désigne la peur excessive d’être séparé de son téléphone mobile.Un prestigieux parrainage
Qui de mieux que Bernard Pivot, qui allie l’amour pour la langue française et la passion pour les nouvelles technologies, pour parrainer cette édition ? En effet, cet homme de lettres est aussi un « twitto » (c’est-à-dire un utilisateur de Twitter) actif. Il s’exprime au quotidien sur ce réseau social, qu’il considère comme une « école de la concision », apte à stimuler la production de courtes réflexions et d’aphorismes. Un recueil de ses tweets, intitulé Les tweets sont des chats, a même été publié chez Albin Michel. Le titre fait référence à un de ces messages : « J’aime les tweets parce qu’ils partent en silence, circulent en silence et arrivent en silence. Les tweets sont des chats ». Mais Bernard Pivot reste tout de même fidèle aux livres papier, et en particulier aux dictionnaires, ce qu’il prouve en twittant : « Je préfère consulter Larousse ou Robert plutôt que Google en raison du plaisir des pages à tourner et du mot à débusquer. »L’opération « Dis-moi dix mots »
La Semaine est l’occasion de présenter les projets artistiques et littéraires liés à l'opération « Dis-moi dix mots » qui, chaque année, met dix mots à l'honneur. Cette année, les dix mots retenus sont : avatar, canular, émoticône, favori(te), héberger, fureteur(euse), nomade, nuage, pirate et télésnobber. Ce sont pour la plupart des mots qui transposent dans l’univers numérique des réalités ou pratiques empruntées au monde physique. Le ministère de l’Éducation nationale invite tous les élèves français à jouer avec ces dix mots tout au long de l’année scolaire, et à les mettre en scène de toutes les manières possibles : écriture, chanson, dessin, etc.- le ministère de la Culture.
- le ministère de l’Éducation nationale.
- le ministère des Affaires étrangères.
- la journée de la femme.
- la journée de la francophonie.
- le début du printemps.
- des projections cinématographiques.
- des concours d’écriture.
- des dégustations gastronomiques.
- les nouvelles technologies.
- les nouvelles de Guy de Maupassant.
- le courant cinématographique de la Nouvelle Vague.
- au transfert, c’est-à-dire à l’adoption de termes étrangers tels quels.
- à l’adaptation, c’est-à-dire à l’appropriation (personnalisée) de termes étrangers.
- à l’innovation, c’est-à-dire à la création de néologismes.
- un membre de la commission d’examinateurs du concours « Dis-moi dix mots ».
- le parrain de la Semaine de la langue française et de la francophonie.
- le président du jury du festival « Francofilm ».
- de Facebook.
- d’Instagram.
- de Twitter.
- aux élèves français.
- aux étudiants internationaux.
- aux adultes francophones.
1. arobase | a. Elle permet de déplacer le curseur (en forme de flèche ou de main) et de valider des informations. |
2. clavier |
b. C’est par lui que se fait la communication visuelle avec l’ordinateur. |
3. dossier |
c. Symbole, image qui permet d’ouvrir un programme ou une application. |
4. écran |
d. Signe typographique « @ » contenu dans les adresses électroniques. |
5. fichier |
e. Il permet d’écrire des textes, de valider une commande avec la touche « entrée », etc. |
6. icône |
f. Action de transférer des données d’un ordinateur à un autre. |
7. imprimante |
g. Ensemble d’informations structurées, contenu dans la mémoire de l’ordinateur. |
8. logiciel |
h. Programme nécessaire au fonctionnement d'un ordinateur, au traitement de données. |
9. police |
i. Assortiment complet des caractères d’imprimerie, qui détermine leur style visuel. |
10. souris |
j. Il contient plusieurs documents (photo, image, texte...). |
11. téléchargement |
k. Elle permet de conserver sur papier les documents réalisés avec l’ordinateur. |
12. toile |
l. Traduction française du « web », pour parler d’Internet. |