Une tradition, largement répandue dans les pays d’Afrique francophone, vient de faire son entrée sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, sous l’intitulé « Le henné : rituels, esthétique et pratiques sociales ».
Le henné est une plante dont les feuilles sont considérées comme sacrées par les communautés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient car elles ont des propriétés médicinales (par exemple, pour traiter certaines maladies de la peau). Récoltées deux fois par an, ces feuilles sont séchées, broyées et transformées en pâte colorante.
Dans les pays francophones d’Afrique du Nord, comme le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, le henné est une tradition ancestrale et toujours vivante. Les femmes l’utilisent au quotidien pour des raisons esthétiques, que ce soit pour teindre les cheveux ou pour réaliser des motifs éphémères sur les mains et les pieds. Il revêt une importance particulière lors des événements festifs tels que les naissances ou les mariages, puisqu’il symbolise la chance et la prospérité. Au Sénégal, au Mali et en Côte d’Ivoire, le henné est également populaire, notamment lors des célébrations religieuses, comme l’Aïd al-Adha (ou Aïd el-Kebir) ou les baptêmes. Dans ces contextes, le henné ne se limite pas à son aspect décoratif : il est aussi un moyen d’exprimer la joie collective et de renforcer les liens communautaires.
Décris une tradition ou un rituel de ton pays ou de ta région lié(e) à une occasion festive (mariage, naissance, baptême…).
(Margot Legrand)
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