Au début du XIXe siècle, Jean-François Champollion (1790-1832) a étudié pendant une dizaine d’années l’écriture des anciens Égyptiens, dont le sens était un mystère depuis plus de 1500 ans. En 1822, cet égyptologue surdoué est parvenu à déchiffrer les hiéroglyphes. Pour célébrer ce bicentenaire, la Bibliothèque nationale de France propose jusqu’en juillet une exposition intitulée « L’aventure Champollion ». L’exposition montre comment ce polyglotte ingénieux s’aidait de documents multilingues comme la Pierre de Rosette, présentant un même texte en plusieurs langues, qu’il pouvait croiser et comparer. Et comment, après 1822, il s’est soucié de transmettre ses découvertes, en publiant une grammaire et un dictionnaire de l’écriture pharaonique, en donnant des cours au Collège de France, et en devenant conservateur de Antiquités égyptiennes au musée du Louvre. En effet, son objectif n’était pas seulement de traduire des textes, mais aussi de rendre vie à la civilisation égyptienne.
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(Margot Legrand)
(Crédits images: Wikimedia Commons)